Rafraichissement urbain
L’augmentation de la température en général ainsi que les bulles de chaleur dont l’intensité et la fréquence augmentent conduisent les collectivités à repenser les villes pour y maintenir une attractivité propre à attirer des activités économiques et à maintenir des résidents dans des conditions de confort et de santé satisfaisantes.
Cela suppose notamment de traiter les îlots de chaleur urbains (ICU). Ce phénomène de réchauffement localisé est responsable d’une surélévation de la température de l'air en ville de 1 à 3°C en moyenne par rapport aux zones rurales environnantes, pouvant dépasser les 10°C lors de vagues de chaleur pour les villes situées sous climat tempéré. Cela accroît considérablement la vulnérabilité des villes, avec notamment des conséquences sanitaires, une dégradation de l'attractivité de certains quartiers, notamment des centres-villes, ou des difficultés de praticabilité des mobilités douces (marche, vélo, trottinette, transports en commun, ...) pendant les pics de chaleur.
L’objectif poursuivi par le GT1 est de rechercher des solutions opérationnelles à ces problématiques, en faisant progresser les connaissances scientifiques.